C'est parti pour un nouveau compte rendu, avec la tête encore plus dans le cul qu'hier.
Arrivés tard, on (Stéphanie, Alexandra, Marina et votre serviteur) va chercher nos places à la billetterie. C'est chaotique, mais on réussit à avoir nos places, et on peut entrer dans le zénith directement par la billetterie, sans faire la queue. Du coup, on (Alexandra et moi même) se retrouve à la même place qu'hier : à 2m de l'avancée, côté Boris. Stéphanie et Marina courent retrouver Élise et compagnie dans les gradins.
30 secondes plus tard, la sœur de Rémi apparaît, on forme un groupe de trois. Puis Rémi m'appelle, il est à la même place que nous, mais côté Oli. Bon, ben on bouge, on le rejoint. Et là, il nous présente son invitée : une jolie péruvienne ancienne présidente du fan club du Pérou qui a bien entendu participé au concert mythique à Lima dans les années 80 (1988 ?).
Arrive MVSC : les basses sont trop fortes, personne ne suit à part Calimero. Vers la fin c'est plus écoutable, entraînant. Mais ça ne vaut pas The Mash.
Entracte : le public est chaud chaud chaud. Encore plus qu'hier. Ça part tout seul, c'est un vrai plaisir. Du coup, on n'a lancé nous même qu'un seul « Indochine clap clap clap » et un seul « clap clap ». Très belles ola dans les gradins. Quelques essais des ola dans la foule, mais à peine un dixième des gens ont participé. Pas grave, c'était bien quand même.
Le concert commence, c'est de la folie. Je me suis encore plus lâché qu'hier. Marilyn est toujours aussi tuant. Sur le Lac, Rémi, sa sœur, Alexandra, moi même, et même une fille qu'on ne connaissaît pas, avons sauté très haut à chaque « vas-y saute ! ». C'était géant. Le copain de la fille a même suivi après. À ma gauche, un très jeune fille (10-12 ans, donc petite) était déchaînée, connassait toutes les chansons par cœur, sautait presque comme Rémi (faut le faire !), brandissait les bras, applaudissait en rythme ! Franchement, ça faisait chaud au cœur de ne voir autour de soi que des gens bien, à fond dans le concert ! Un fan a même donné un CD à Nicola.
Le méga-clip de l'aventurier donne toujours autant de frissons.
Ensuite, on a encore eu Kao Bang. Quand Nicola a dit « hier, je disais que ça faisait longtemps que... », je ne sais pas ce qui m'est arrivé. J'ai dû passer en mode berserk. Apparemment, j'ai hurlé comme un hystérique, en sautant dans tous les sens, en tournant sur moi même. Apparemment, ça s'est vu et entendu. Dans la fosse comme dans les gradins
. Même Marco l'a entendu (les détails plus loin dans le CR). Ensuite, pendant tout le reste de la chanson, je bondissais dans tous les sens en m'égosillant. Encore désolé pour les pieds que j'ai écrasé, mais franchement, avec ma rage berserk, j'ai rien senti :p
On a fini sur Electrastar, c'était génial, comme hier. Les boutons du veston de Nicola étaient bien mis. Aucune corde de guitare n'est à signaler disparue. June 2 a été jouée en entier
Boris était très chaud, peut-être un chouilla moins qu'hier, mais c'est peut-être juste une impression parce que j'étais plus loin de lui. Et inversement, Oli était plus péchu. Je ne sais plus dans quelle chanson (l'Aventurier ?), Nicola s'est planté et a commencé un couplet une mesure trop tôt. Du coup, il l'a rechanté à la mesure suivant.
En sortant du concert, on a fait une photo de groupe avec tous ceux dont j'ai parlé ci-dessus, et quelques autres que j'ai forcément oubliés. Puis on s'est dirigés vers la sortie des artistes. On a attendu 1h30 dans le froid avec même de la pluie sur la fin. Tous les vigiles nous disaient que les boys étaient déjà partis. Mais c'était physiquement impossible, donc on a persisté. Et là, surgit Joachim ! Il s'arrête, ouvre la fenêtre, nous confirme que les boys vont arriver, mais pas tout de suite. Je trouve soudainement la manière de le corrompre : la flatterie. Du coup, il sourit, et sort un paquet de cartes postales Indo qu'il distribue généreusement ! Vraiment, merci ! Ensuite, il refait 2-3 passages, et en nous voyant grelotter, nous sort : « Étoile des neiiiiiiiiiiiiges ! ». Et nous de répliquer « Quand te reverraiiiiiiiiiiiiiis-je ? ».
Le tour bus allume ses phares ! Il avance ! La tension monte. Aaaaaaaaaaaargh ! Il s'arrête 20m avant les grilles ! Quelques minutes d'angoisse. On chante tous en chœur « Quand te reverrais-je, chauffage merveilleux ! » pour nous réchauffer. Puis il ré-avance tout doucement. Ça nous paraît des heures. Ça y est, ils sont là, devant nous ! On fait une ola, on les voit sourire. Boris a un verre de vin à la main (ou bien je l'air rêvé ? Possible vu l'heure tardive). Quand on voit le bus ne pas s'arrêter, et commencer à rentrer dans le parking des livraisons, c'est la panique, on voit des fans désespérés courir partout. S'en suit un marche arrière qui sème encore plus la panique. Quand le bus se remet à avancer et à s'engager sur la route, des regards atterrés sont échangés. Et là, les warnings salvateurs sont allumés ! On (une 15aine) court rattrapper le bus, qui ouvre sa porte ! Les filles me poussent devant pour ouvrir le chemin. Arrivé devant la porte, elle se referme. Je fais un coucou, et il ré-ouvrent les portes. Hourra !
Là, Alain demande aux boys de sortir nous dire bonjour, et ensuite nous sert là main à tous en nous remerciant d'avoir attendu malgré le froid, et s'excuse de faire la rencontre sur la rue mais « ce n'était pas possible ailleurs » (c'est dingue, non ? Ça met un ambiance pas possible d'être aussi bien accueilli) !!! Avant de réaliser quoi que ce soit, on voit Oli descendre, et commencer les dédicaces sur nos super cartes postales toutes neuves ! À ce moment, il pleut toujours, mais les boys bravent la pluie pour nous voir (OMG j'ai failli mourir en les voyant, et là, j'en tremble encore) ! Marina a droit à la première dédicaces. Je dis à Oli que Marina est venue de Toulouse rien que pour lui, et il a répondu « Mais il faut ! ». C'était bien marrant, ambiance détendue ! Ensuite, Boris, Marco et François sortent (Nico, on savait qu'il rentrait tout seul, mais j'ai été déçu de ne pas voir Matu, j'aurais bien voulu lui parler de son rôle fondamental dans Kao Bang). Dans le désordre, je Remercie Marco pour l'autographe, les filles lui disent que je suis amoureux de Kao Bang, je lui confirme en lui disant que malgré son oreillette, il a peut-être entendu un gars hystérique hurler à l'annonce de Kao Bang, il me répond gentiment « Il m'a bien semblé entendre quelque chose » (même si je pense qu'il a dit ça pour me faire plaisir), je félicite François pour un concert fantastique, il me remercie à son tour (là ça se voyait dans le regard et le sourire que ça sortait vraiment du cœur), François me signe la carte postale, Boris récupère une guitare d'un fan, joue un peu de country en chantant en yaourt (ça ressemble à de l'Anglais, mais ça ne veut rien dire), vient juste à côté de moi (j'étais le seul fan à côté de lui pendant la moitié de la rencontre !), accorde la guitare du fan (!!!), joue punker, commence à chante, on chante avec lui, je lui dis qu'il n'a pas besoin de chanter car on est là, il confirme çà à tout le monde, il rend la guitare, je lui dis que de toutes façons, j'adore quand il fait les percussions sur la lettre de métal, il me répond qu'il a un excellent prof en pointant François, je tétanise complètement, il essaie de parapher mon papier, mais le marqueur ne fonctionne pas bien à cause de la pluie, il râle et dit en souriant que c'est de la merde ce marqueur, qu'il va aller chercher le sien dans le bus, Alain le fait pour lui, il avance pour voir les autres fans, déclare « Ah, un bain de foule, ça faisait longtemps », signe plein d'autographes, quand je lui dis que je n'ai qu'un B sur ma carte postale, il rigole, refait le B et ajoute un point juste derrière, les boys remontent, tous les fans se regardent, l'air hébété, un sourire jusqu'aux oreilles. Bonjour la phrase de 3km ! Ça y est, le bus repart, on est comblés. Aucune trace d'Oli sur mon papier. Pas grave, j'ai les 3 autres.
Eh bien, il va falloir rentrer. Stéphanie dans sa grande bonté nous avance de 300m en voiture. Là, changement, de voiture, on prend la mienne, merci Stéphanie pour nous avoir épargné 5 minutes de pluie ! Retour à la maison, ma super compil des remix d'Indo en musique de fond.
Petit déj À 2h du mat.
Compte rendu là à l'instant.
Dodo dans 30 secondes.
Conclusion : même si mon mollet n'est pas de cet avis, je ne regrette pas la fosse