Pas seulement le sang, la vie est noire...

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Ophplays
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Enregistré le : 08 août 2003 18:19
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Message par Ophplays »

J'ai écris ça il y a une semaine, c'est un mélange de véritée, de mon imagination paranoïaque, j'avais pas vraiment toute ma tête quand je l'ai écrit. Maintenan ke les choses s'arrangent je m'en veux d'avoir écrit ça mais je tenais kan même à le faire lire avant de le supprimer, voila merci ;)
et pi dsl c un peu long.

"Faut pas chercher à me comprendre, je suis un mauvais plan, tu sais".
Dernière phrase que je lui ai dites, je la laisse comme ça, sans remord ni regret, c’est ce que je veux. Pendant trois jours je me défonce, j’oublie tout, pas seulement elle, pas seulement notre histoire, mais toutes mes émotions je les oublies… J’alterne Sonic Youth et Where is my mind depuis ces trois jours, je matte « God, Guns and Gouvernements » sans le son, je flotte.
Tu t’attends à ce que je te dise que c’est le chaos dans mon esprit ? Que tout va mal et que je me désespère ? Si seulement … mais je ne peux pas, je suis pas foutue de m’en vouloir et d’être perdue, au contraire, je nage dans un havre de paix, tout est affreusement délicieux, je n’ai plus le sens de rien, regarde, je me coupe les veines, tu vois ce sang qui coule ?
Non, ne crie pas, j’ai pas mal tu sais ! Ne pleures pas, c’est pas la peine de s’inquiéter pour moi, je vais bien, mon sang était sale il fallait qu’il sorte de mon corps, regarde sa couleur, mon sang est noir. Ce n’est qu’un exemple, c’est tout de même fabuleux de mourir à petit feu sans le sentir. Quand j’étais petite et que j’apprenais à faire du vélo j’ai descendue toute seule la grande route en bas de chez moi, et les freins ont lâchés, j’ai eu mal, très mal, je suis restée 3 heures dans le fossé avec la jambe cassée, mais là je suis sur que si ça devais arriver je n’aurais pas mal. Maintenant je suis intouchable. « Dring »
- C’est moi !
- C’est qui toi ?
- T’as pris quoi encore ?
- J’ai rien pris, fous moi la paix !
- Je t’aime…
Je raccroche, pas de souvenirs, pas de souvenirs, j’ai oubliée qui elle était, j’ai oubliée son visage, son parfum, ses mains, son corps… non je n’ai pas oubliée son corps, pas un seul morceau de son corps ne m’échappe, ces courbes parfaites je les dessines à l’encre de chine, cette œuvre est en faite immatérielle, je ne peux pas dessiner sa pureté, mais j’ai oubliée son visage. C’était juste un corps parfait pour moi, quelqu’un que j’ai ravagé, j’ai détruis ce qu’elle avais de plus beau, j’ai détruis son corps et saccager son esprit.
C’est dur à dire mais pour moi cette fille dont j’ai tout oubliée jusqu'à son nom, n’était qu’un corps que j’ai baisé lentement dont il ne reste aujourd’hui que les cendres.
Je dois m’en vouloir ?
Mon ami me dit que oui, j’ai mal agis, que oui je dois m’excuser, je lui dis que les relations entre filles sont compliquées, que c’est plus dur d’être lesbienne qu’hétéro, il me dis que quant on aime quelqu’un -fille ou garçon- on l’aime a partir de sentiments qui sont universels. Je ne comprends pas bien sur le coup.

Jamais je ne m’excuse, je ne veux même pas y penser, ce serait un échec de mon esprit, alors je me défonce, encore, j’augmente les doses, et progressivement je tombe dans une sorte de coma conscient, je suis amnésique des sentiments que j’ai ressentis, je ne réponds plus, je passe des journées à dormir. Elle appelle, qui est cette fille qui appelle sans cesse ? Qui me persécute ? Qui est cette fille qui veut mourir d’amour pour moi ?
Mon ami revient me voir, l’air triste :

- Tu es une salope tu sais !
- Je sais, et alors ? Il me tend une lettre et part.

"Chérie,
Je t’ai donné mon âme, quand je vois ce que tu a fait avec j’en m’en veux tu sais. Bien sur tu ne m’as rien promis, « on a rien signée on est libre » c’est ce qu’on avait dis, pourtant après ce qui c’est passé je croyais que je comptais. Tu étais ma première, la seule que j’ai voulue et que j’ai eu, je t’ai suivis, j’ai acceptée tous tes plans, dans tous les endroits les plus bizarres je t’ai accompagnée, je me suis offerte pour te faire plaisir. Où est ce que ça m’a menée sinon à ma simple perte ?
Je ne veux pas que tu t’en tires si simplement, je voudrais qu’au moins tu ai des regrets, que tu arrêtes de te shouter et que tu viennes me voir après avoir réfléchis et que tu me dises pourquoi tu m’a entraînée là dedans, pourquoi tu m’as permis de t’aimer si ce n’est pas pour me faire souffrir ? Y a-t-il une raison à ça ?
Je ne vais pas te saouler et te disants ce que tu es pour moi, tu le sais, tu connais le manque que ça produit, je regrette de t’avoir connue, je regrette d’avoir à accomplir ce geste, mais tu étais ma drogue, sans toi je n’ai plus de corps ni d’esprit, alors je veux que tu te souviennes de moi à jamais, grâce à ce geste désespéré.

Elista xxx"

Pleurs, pendants des nuits et des jours, pas de dope pour oublier, pas envie d’oublier que j’ai suicider quelqu’un, que bien pire que m’être auto anéantie je l’ai tuée par la même occasion. Je n’ai même pas eu la force d’aller à son enterrement, j’étais trop droguée pour aller là-bas. Mais personne ne comprends, ni ces parents, ni ces amis, elle s’est tuée par ma faute, pour une pute qui c’est éloignée parce qu’elle l’aimait trop. Elle ne le sait pas, je ne lui ai même pas dit que j’avais peur de l’aimer de trop, que je suis partie pour ça. Elle est morte en croyant que … tout est faux, je jouais faux avec elle, je l’aimais mais je voulais qu’elle croie le contraire, je suis une salope qui tue les autres, qui les suicide lentement, j’ai trop de fautes à me faire pardonner, trop de charges que je ne peux pardonner. Elista je te l’accorde tu as gagnée cette partie, cette fois je ferais couler mon sang mais je veux sentir que ça fais mal, je te le dirais là haut.



Les choses ne s'arrangent pas tjs alors j'écris encore
cette nuit, vers 4h ou 5h du mat


Tes larmes sont comme des poignards
A chaque sanglot mon cœur est mutilé
Je suis désolé d’avoir trahie notre histoire
Je ne voulais pas croire que tu allais me manquer

Eloigne toi de mon corps
Je pourrais te blesser encore
Eloigne toi de ma vie
J’ai déjà perdu mon esprit.

Il ne faut pas que tu puisses te retourner
Il n’y que des lambeaux d’amour dispersés
Ces restes d’une passion éphémère
Avant que je ne foute tout en l’air

Elista, Elista
Je tiens à toi
Elista, Elista
Chérie ne meurt pas …


Tu dégueules comme un con toute ta rage sur le sol en ciment.

Verrouillé