Ca n'est pas vraiment gai, mais bon, je crois que j'ai de plus en plus de mal à écrire sur des sujets "joyeux". Alors...voilà, et donnez-moi vos impressions !
bizouxxx
Seule allongée sur le lit
Je crois bien que cette nuit
Le plafond m’a sourit
Il fait gris dehors
Pas plus qu’en mon corps
Et mon cœur est porté disparu
J’ai oublié le nom des rues
Je ne sais plus où j’habite
Mon intérieur s’effrite
Par la fenêtre il n’y a rien
des rire d’enfants au loin
qui se perdent dans l’écho du vide, je crois
que je voudrais mourir là
Moi je t’aimais at home
Mais toi comme un môme
t’es partit
Loin de la maison, si loin sans raison
D’ici
Alors tu vois…les regrets
Je m’en suis fait… un palais
Je ne sais plus vraiment
Ce qu’il coule dans mes veines
Puisque tout mon sang
S’est tiré dans les tiennes
Et j’ai plus envie
de savoir ce qui t’as pris
je crois même,
que ça vaut plus la peine
que tu reviennes
les ombres dansent sur le plafond
et elles s’aiment et elles se défont
le temps s’est arrêté, je crois
que j’aimerais bien mourir là
Moi je t’aimais at home
Mais toi comme un môme
t’es partit
Loin de la maison, si loin sans raison
D’ici
Alors tu vois…les regrets
Je m’en suis fait… des secrets
Sur le balcon un corbeau noir
De tristesse et de désespoir
Que la nature où le hasard
En ont fait un être de cauchemar
Il me ressemble dans mon cafard
Quand je m’enferme dans le placard
Il n’a pas choisi d’être comme ça
La vie décide toujours pour sois
Et moi je ne voulais pas que tu partes
Mais tu as sûrement fait le bon choix
Celui où on ne réfléchit pas, à deux fois
Quoi je fasse, je le rate, mais je crois
Que je réussirais à mourir là
Moi je t’aimais at home
Mais toi comme un môme
t’es partit
Loin de la maison, si loin sans raison
D’ici
Alors tu vois…les regrets
Je m’en suis fait… des colliers
Et l’oiseau s’envole lui aussi
Voilà ce qu’est devenu ma vie
Une solitude où l’habitude
S’installe en mille interludes
Je ne vois plus les jours passer
Depuis que je suis allongée
Seule sur le lit, faut-il rêver
Faut il se mentir et le nier
Faire semblant que tu vas revenir
Ou que je finirais par t’oublier
Fixer le miroir et sourire
Moi je suis sûre sans en rougir
Que je me laisse mourir
Moi je t’aimais at home
Mais toi comme un môme
Tu t’es enfui
Je garde de notre liaison un ultime suçon
De mort bleuit
Alors tu vois…les regrets
Je m’en suis fait… des bouquets
Une page qui se tourne dans le néant
Papier froissé pour qui l’entend
On à changé le nom des rues
Les rires des enfants se sont tus
Les oiseaux noirs ont oublié
Tout ce qui les faisait pleurer
Les ombres sont allées se défaire
Sur d’autres plafonds de la terre
Effacé mon nom dans l’annuaire
Moi je suis restée allongée
Toujours seule ici sans bouger
J’en viens même à me demander
Si je finirais par réussir
A mourir…
Moi je t’aimais at home
Mais les hématomes
Que tu m’as laissé
Sont l’alcool brouillon et la dérision
Du mot « aimer »
Alors tu sais…ce mot
Je m’en suis fait… un tombeau