Tu n’es plus la même
Tes regards de haine
Je n’en veux plus
Je t’observe
Et je vois un fantôme
D’où viennent ces mots si durs
De tes petites lèvres perséphones ?
Tu es trop cruelle
Tu persistes à me revoir
Moi qui t’ai soutenu, sempiternel
Tu te complais à m’asseoir
Dans ma maladresse
Dans mon désarroi
Et tu te dis
« Encore plus fort, encore plus mort »
Je ne peux plus te voir
Jamais cru te voir comme ça
Tu m’étouffes toujours plus encore
Libère moi
Je t’aime, mais toi tu veux ma mort
Lâche moi
Tu n’es plus la même
Tu ne sais plus qui tu es
Un semblant de femme cruelle
Ma petite Lune
Ton petit visage de poupée me parle
Avec des mots qui ne sont pas les tiens
Qu’a-t-il fait de toi ?
Ton petit visage de poupée
Me crache des infirmités
Tu ne me souris plus
Et tu me lances des rictus
De garde malade
Je dois te supporter
Mes paupières clouées
A ta ridicule mascarade
Je garde en moi tes rires malicieux
Et je vois devant moi la froideur sentencieuse
De tes grands yeux cireux
Alors,
tu me regardes tomber
Et moi je t’aimerai toujours
Ma tendre AMOUR
J’emmène avec moi une moitié de toi
Mais toi tu joues avec moi
Non je ne deviendrai pas ton ami
Un nouvel ami
Qu’on range
Dans sa collection de papillons
Un ami
Qu’on appelle à la récréation
Seulement, libère moi
Ma tendre AMOUR
Ma petite Lune
car tu n'es plus la même.