Chaque minute, chaque seconde qui passe
Me laisse un peu plus lisse et plus lasse
Un peu lavée comme une grève au vent
Sous l’écume et les pas des passants
Mais moi je veux prendre tout mon temps
Pour brûler au soleil insolent
Les hommes pressés sont déjà morts
Et je passe pour ramasser leurs corps
Car leur vie est bien courte
Et trop longue est la route
Mais les hommes pressés sont déjà morts
Et je passe, encore et encore…
Chaque journée qui passe lentement
Sous la pluie où la grêle, et le vent
Ou par ce soleil qui jamais ne s’efface
S’encre dans ma peau et me laisse sa trace
Pour me rappeler tous les glorieux été
Et le temps que j’y ai passé
Les hommes pressés sont déjà morts
Et je passe pour ramasser leurs corps
Car ils font bonne figure
Et se voient en peinture
Mais les hommes pressés sont déjà mort
Et les tableaux ont toujours tort
Et je passe ramasser les cadres quand tu dors..
Vos impressions???
oxxx[]::::::::::::LeS hOmMeS pReSsÉs:::::::::>
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