le carapace jaunie + une p'tite morale

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Verrouillé
Zaze
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Enregistré le : 26 juil. 2003 10:24
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Message par Zaze »

Voilà, ma dernière p'tite histoire écrite hier soir tranquillement dans mon lit ! J'attend vos avis !


Un après-midi d'été. Un centre commercial. Une pause café.
Le Carapace jaunie était l'un des meilleurs bars de ce centre. Il était réputé pour son air climatisé, ses dossiers d'une extrême souplesse et son café. Assisse à ma place habituelle, mes lèvres effleuraient la tasse contenant ce café d'une chaleur à se brûler la langue! Les lèvres à peine posées sur le rebord, mes yeux virent un homme. Un homme… non. Une charmeur tout vêtu de noir. Un charment aux yeux noirs. Un chasseur de prime au téléphone.

Je bu une gorgée difficilement, le regard pointé sur lui. Il était seul, à tournoyer autour d'un banc. Seul avec un interlocuteur invisible à l'autre bout du fil.
Chacun de ses pas était un vrai régal ! Le pied droit suivi du pied gauche faisaient déhancher ses petites fesses sur une allure presque romantique. Chaque unes de ses expressions (sûrement dues à sa conversation) me charmait encore plus. Il était là, devant moi, et moi, là devant lui. Comment résister à une telle élégance et un tel charme ?

Toujours au téléphone, il ne m'avait pas aperçu. Je reposai donc délicatement ma tasse à demi pleine et m'avançais vers lui. Arrivée à sa hauteur, je baissai sa main dans laquelle se trouvait son portable et lui lançais-je :"Vous êtes célibataire?" Surpris et intrigué par ma question, il m'observa longuement de haut en bas avant de revenir plongé son regard noir dans le mien. "Non", lâcha-t-il à contre cœur. J'ignorais cette réponse brève et l'embrassai du mieux que je savais le faire. Il était trop charmant pour garder au fond de moi ce baiser que j'aurai regretter par la suite.
Après ce court échange, mon inconscient lui proposa: "Si vous êtes célibataire ne serait-ce qu'une heure ou deux, je suis au café d'à côté." Et puis, je partie rejoindre mes affaires et mon café laissés à l'abandon depuis déjà quelques minutes.

J'étais dans un état second. Contente et déçue à la fois. Contente de lui avoir donner mon baiser mais déçue que cet homme ne soit pas disponible. Mais ce que je ne pouvais savoir, c'est qu'au bout de quelques minutes à peine (sûrement sa conversation terminée), il apparu avec un sourire coquin et vînt se joindre à moi pour un bon café chaud. Une longue conversation a alors démarré et c'est dans un hôtel que cela a terminé.
Une chambre n°96. Une soirée d'été. Une nuit bien agitée.

Morale de l'histoire:
Il faut toujours tenter les choses même si elles nous semblent impossible à faire ou à créer. Le rêve existe alors la chance aussi!


Alors ?


J'ai été exhilée aux enfers à cause d'une vie trop solitaire...

Verrouillé