Elle. Elle ne s'appelle pas. Elle se désire. Sa présence lui suffit pour l'instant.
Il. Il n'a pas envie. Il a peur. En fait il se demande.
25-06-2004 A la lueur artificiel il écrit:
"Elle doit être partie, surement couchée dans un lit, au premier contact froid. Sa peau est encore plus sensible que d'habitude. Allongé, le bras près de la tête, elle s'endort paisiblement. Malgré la couverture, on peut apercevoir son cou...
Voila la chose qui faisait tout: son cou. La chose qu'il trouvait la plus intime chez elle. Car oui, un cou, c'est tout. Un cou sa s'admire, s'effleure du bout du nez, s'embrasse. Pour lui, le cou, c'était le creux de la passion.
L'extérieur aurait surement trouvait ça absurde, mais pour lui, c'était et ça restera plus qu'un cou..."
26-06-2004 Dans la pénombre:
"Ce jour-ci n'était pas un jour comme les autres, enfin il y ressemblait trop. L'état d'esprit morose persisté. Bref l'envie n'y été pas comme d'habitude. La solitude le rongé. Le pire c'est que personne ne le comprenait, peut-être que ce n'est pas le cas, du moins c'est ce qu'il ressentait. Et même pour ça il avait l'impression qu'on lui en voulait.
Il avait envie d'aller faire un tour, histoire de se changer les idées. Mais il trouvait le suicide trop lache. De toute façon il n'aurait jamais eu le courage, même pas dépit... :rolleyes: "