La légende de l'Elue

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StullKid128
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Enregistré le : 10 sept. 2006 20:38

Message par StullKid128 »

Bonjour tout le monde, j'ai écrit une nouvelle, inspirée en partie d' Alice et June (pour les thèmes en général car l'histoire est plus du style Héroic Fantasy) et je voudrais vous la faire partager, comme elle est un peut longue (pas trop mais sur un écran c'est pas térrible...) je vous mets une preview de quelques chapitres et si vous êtes intéréssés par la suite mailé mwa où envoyé mwa un pv.
Voila bonne lecture et à bientôt dans le royaume près de la mer...


La légende de l'Elue



La légende éternelle…

Sur les terres d’Auvergne résonne l’écho d’une légende. Cette légende nous conte l’existence d’un royaume où l’in disait caché les pouvoirs des Dieux. Mais un beau jour, l’attention d’un être maléfique se porta sur ce Royaume. Il déroba les pouvoirs des Dieux puis s’en servit pour faire sombrer la province dans les Ténèbres. Mais, alors que le sort du Royaume semblait scellé, un jeune homme tout de vert vêtu, surgit de nulle part.
A l’aide de son épée magique, il repoussa l’être maléfique et ramena la lumière dans la province. Le peuple du Royaume appela ce jeune homme qui avait traversé le temps pour ramener la lumière « le Héros du Temps ».
L’histoire de ce garçon se transmit de génération en génération, jusqu’à devenir une légende…



Chapitre I : Alice au pays des cauchemars

Cette histoire se déroule il y a bien longtemps, à une époque où les fées vivaient en harmonie avec les hommes. A cette époque, l’homme qui venait d’apparaître sur terre ne connaissait pas encore la haine et le mal mais la peur ancestrale de l’inconnu et de la différence existait déjà dans le cœur de l’humanité.
En ces temps reculés, une fée attribuée à chaque enfant qui venait au monde. Cette fée le guidait jusqu’à ce qu’il ait atteint l’age de dix-sept ans. Cet acte de bienveillance effectué par les fées montrait l’amour fraternel que ce petit peuple éprouvait à l’égard de l’humanité qu’il considérait comme sa petite sœur.
C’est à cette époque lointaine que le petit village de la Roche Blanche acquit son statut légendaire. Le village, extrêmement isolé, était entouré d’une part d’une forêt impénétrable appelée Les Bois de l’Auzon, parcourue par une rivière du même nom, et de l’autre il était surplombé par d’imposante falaises blanches percées d’innombrable grottes et cavernes. Le couleur des roches avait inspiré de nombreux mythes au fil des siècles.
Les fées y avaient trouvé refuge depuis des millénaires et l’arrivée des hommes ne les avait aucunement dérangées.
A cette époque, les saisons ne s’étaient pas encore établis au rythme que l’on connaît de nos jours et un jour d’hiver glacé pouvait soudainement succéder à une nuit de chaleur éprouvante.
C’est au cours d’une de ces nuits difficiles qu’était née la petite Alice, une très belle enfant avec des yeux d’un bleu troublant. Alice ne le savait pas encore, mais une dure vie d’épreuves venait tout juste de commencer pour elle.
Sa mère, terriblement affaiblie par le climat de la nuit et la douloureuse naissance de son enfant n’entendit pas même les premiers cris de l’infortunée petite. Le père d’Alice quand à lui avait disparu au cours d’une chasse au loup-garou, quelques mois auparavant, et la pauvre petite se retrouva orpheline avant même d’avoir pu ouvrir les yeux.
Mais le plus dur ne faisait que commencer.
En effet, selon la légende, durant la première nuit d’une nouvelle vie a lieu la "Nuit des Fées", le moment où ces créatures magiques viennent rendre visite au nouveau né pour que sa fée qui le guidera jusqu'à l'âge adulte puisse faire connaissance avec son protégé. Mais cette nuit-là, la première de la vie de la petite Alice, aucune fée ne parut.
On attendit alors la "Nuit des Fées" pour le deuxième jour, mais là encore, les fées ne parurent point.
Alors, les gens commencèrent à parler de malédiction. En effet, jamais un enfant du village ne s'était vu refuser la protection des fées et un tel événement ne pouvait signifier que cet enfant était maudit…
Les premiers jours d'Alice commencèrent donc dans la méfiance et la peur. Heureusement pour la petite, la nourrice de sa mère était toujours de ce monde et elle fit de son mieux pour protéger l’enfant de la bêtise humaine. Mais l’année des dix ans d’Alice, la mort emporta la bienfaisante nourrice et tous les espoirs de paix de la jeune fille disparurent avec la seule personne qu'elle n'avait jamais aimée.
Sept ans passèrent, la belle enfant était devenue une magnifique jeune fille, à la chevelure brune enchanteresse et au regard envoûtant strié de bleu. Sa condition d'enfant sans fée la forçant à rester à l'écart des villageois, elle avait dû apprendre à survivre dans la solitude.
Les autres enfants avaient interdiction de l'approcher, mais ils ne se priaient pas pour se moquer d'elle. Quand aux adultes, ils étaient effrayés par "la maudite" comme ils l'appelaient car la mort de tous ses proches avait fini par convaincre tout le village du malheur qu'engendrait le petite.



Chapitre II : Un singe en hiver


Un matin de sa dix-septième année, Alice fut réveillée par un froid aussi soudain qu'engourdissant. Aucun feu ne brûlait dans l'âtre de la cheminée et pour cause : la nuit précédente avait été d'un chaleur éprouvante !
Alice se couvrit et s'apprêta à allumer un feu mais elle se rendit vite compte qu'il n'y avait plus une seule bûche dans la maisonnée :
−Peut être bien que je suis maudite finalement,. Ces crétins du village ont peut être raison, pensa-t-elle d'un ton découragé.

Elle s'habilla le plus chaudement possible, avec une grande cape noire à capuche, et elle s'apprêta à sortir pour affronter le froid.
La petite maison se trouvait à l'écart du village, presque à l'orée de la forêt, Alice n'avait que quelque pas à faire pour trouver du bois mais une force étrange la poussa à s'enfoncer plus en avant dans le bois qu'elle ne l'aurait fait habituellement. Elle s'arrêta devant un petit fagot et commença à ramasser le bois. Le froid engourdissait ses membres et mordait profondément sa chair. Il fallait qu'elle se dépêche si elle ne voulait pas mourir ici.
Soudain, Alice entendit un bruit sur sa droit. Elle se retourna et ne vit rien ; alors elle se remit au travail. Le bruissement recommença, suivi d'un mouvement et c'est à cet instant qu'elle le vit : un petit singe se déplaçait rapidement entre les arbres. Curieusement il ne semblait pas craindre la morsure du froid.
Ce n'était pas le premier singe qu'Alice voyait, la forêt en regorgeait les jours de beau temps.
Mais en hiver ils ne se montraient jamais, ce qui étonna la jeune fille :
−Un singe en hiver ? Ce n'est pas possible ! s'exclama-t-elle. Ils ne sortent jamais les jours de grand froid. Tout le monde sait ça !

Intriguée, Alice commença à suivre le petit animal. Par moment, elle crut le perdre dans le blizzard mais elle arrivait toujours à le retrouver.
Toute son attention étant focalisée sur le petit singe, Alice quitta les bois sans s'en rendre compte et commença à gravir le sentier qui menait aux Cavernes Blanches.
C'est une fois entrée dans la première grotte qu'Alice se rendit compte du lieu où elle se trouvait. Le petit singe avait arrêté de courir et il la regardait d'un air étrange. La jeune fille s'approcha et commença à lui parler doucement :
« −Alors mon petit qu'est-ce que tu faisais dehors par un temps pareil ? lui demanda-t-elle. »
Soudain dans un éclair aveuglant accompagné d’un brut strident, l’animal se transforma en une jeune fille aux cheveux argentés.
L’étrangère qui se tenait à présent devant Alice était vêtue étrangement, à la manière d’un guerrier de l’ombre. Elle portait une combinaison noire et grise ; ses cheveux, mi-longs, étaient tenus par un bandeau qui couvrait son œil gauche.
Alice la trouvait à la fois menaçante et attirante…

« − Qui…Qui es tu ? articula-t-elle péniblement, médusée par ce qu ‘elle venait de voir.
− Moi ? Je suis June, apprentie Sirkis du Royaume Près de la Mer, répondit la mystérieuse étrangère.
− Une Sirkis ? Qu’est-ce que c’est ? demanda Alice, d’un ton méfiant.

− Tu connais la légende du Héros du Temps ? questionna June, d’un air amical.

− Euh…oui, mais quel est le rapport ? répondit la jeune orpheline, toujours sur ses gardes.
− Les Sirkis sont un peuple de guerriers adepte de la magie. Le Héros du Temps en faisait partie.
− Mais ce n’est qu’une légende, un conte pour endormir les enfants ! lui rétorqua Alice.
− Tous les mythes sont basées sur des faits réels, tu devrais savoir ça, Alice.

− Mais… Comment est-ce que tu connais mon nom ? s’écria la jeune fille, sur la défensive.
− Ce n’est pas la seule chose que je connais de toi, « enfant sans fée ». répondit calmement la magicienne.
− Co…Comment ? s’exclama Alice, effrayée. Comment sais-tu que je suis une « sans fée » ?
− Tu ne t’es jamais demandé pourquoi tu était la seule du village à ne jamais avoir eu de fée ?
− On dit que je suis maudite et que le mal m’habite, c’est pour ça que les fée m’ont refusé leur protection…
− Alice, tu ne vas pas croire tout ce que ces idiots racontent. Tu n’a pas de fée car tu es unique. Tu es toi-même une Sirks, et tu possède du sang elfique. C’est pour cela que les fées n’ont pas jugé nécessaire de te protéger. Tu es plus puissante qu’elles, tu es l’Elue ! »
En prononçant cette dernière phrase, June avait fermé les yeux et serré son poing contre se poitrine, en signe d’infini respect à l’évocation de la « sauveuse » de son peuple.
Alice eu du mal à accepter ce que venait de lui dire la Sirkis, mais elle savait que quelles que soient les intentions de cette jeune fille, elle n’avait rien à perdre, et que de toute façon si quelque chose tournait mal, cela ne pourrait pas être pire que sa vie actuelle.
« − Admettons que tu dises vrai, lança Alice, déterminée. Pourquoi ne l’ai-je pas su plus tôt. Pourquoi aujourd’hui ? »

June ferma les yeux et commença à réciter ce qui semblait être pour elle un texte sacré.

« − Le Prophétie dit que l’Elue sera révélée l’année où elle atteindra l’âge du Héros…
− Et le Héros du Temps avait dix-sept ans…continua Alice comme si elle l’avait toujours sut.
− Oui et dans la semaine qui suivra ce jour, elle aura acquis tous les pouvoirs qui lui sont dus, termina la jeune apprentie sur le même ton.
− Donc tu es là pour me donner ces pouvoirs ? hasarda Alice, septique.
−Non, je ne suis qu’un guide, j’ai pour mission de t’accompagner dans mon monde, où tu retrouveras l’Epée de Légende, l’arme magique du Héros du Temps, et une fois que tu l’auras en main…
− Je recevrai les pouvoirs des Dieux, conclut la jeune fille, en prenant soudainement conscience de qui elle était lorsqu’elle senti au fond d’elle la vérité s’éveiller. »


Un jour peut être je te protègerai parske c'est toi que j'aime...<3

:love3: Dadou :love3:

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