*Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
je remets un peu d'ordre
Le grand secret
La nuit et le secret, je marchais sur la montagne,
Respirer le rouge d’un baiser effacé, et le souffle volé
le noir, la peur, la lune qui respirent ici, mais c’est un désert.
Les yeux qui s’attendent, à tous les noms perdus.
Le visage qui regarde, décrire entre tes doigts le chemin,
que j’ai voulu prendre, ne respire que les hurlements.
J’ai voulu entendre ces voix chanter, mais à l’intérieur je n’ai que des rochers.
La poussière des mots du jour n’ont que folles langueurs en moi.
Si les hommes s’envolent sous la terre, ici je n’ose à peine te sourire,
dans les bois, les chemins n’étaient traversés que par les animaux sauvages.
Que les fleurs rougissent, quand les mains s’engagent, sous le templier.
Dans mon souffle où venait ton nom.
Il est des choses auxquelles un homme tient, les fleurs sauvages,
Quand les jours s’emparent de moi, à tous les mondes déçus.
Ils me suivent quand je marche le long, tout au bord.
je sens ce vide et il me contrôle, à étouffer les corps sans bruit.
Sous les étoiles, l’odeur des fougères si je regarde, c’est le bas qui n’en fini pas.
Les jours s’emparent de moi, ici j’écoute pour toujours.
Le noir et la peur, la lune qui respirent, l’herbe se transforme en un nuage vaporisé,
verser la glace sur l’horizon c’est trouver la force d’exister.
Branchés sous la peau, les mots perdus, les sons me font bondir,
Ma seule fierté, que ton corps qui me garde pour le plus sûr endroit.
Les yeux qui s’attendent, à tous les noms perdus mais c’est un désert absolu.
Ces appels sous la lune mes pieds à la lumière du jour disparaissent.
La neige plaquée sur les yeux, les nuits n’étaient jamais les mêmes,
un silence nécessaire, les sentiers perdus, à regarder sans baisser les yeux.
Qui s’engagent dans un sablier, qu’un homme posé sur le coté,
le secret sous les étoiles jusqu’à à la lisière du bois sous les lumières feutrées.
LNJ
Le grand secret
La nuit et le secret, je marchais sur la montagne,
Respirer le rouge d’un baiser effacé, et le souffle volé
le noir, la peur, la lune qui respirent ici, mais c’est un désert.
Les yeux qui s’attendent, à tous les noms perdus.
Le visage qui regarde, décrire entre tes doigts le chemin,
que j’ai voulu prendre, ne respire que les hurlements.
J’ai voulu entendre ces voix chanter, mais à l’intérieur je n’ai que des rochers.
La poussière des mots du jour n’ont que folles langueurs en moi.
Si les hommes s’envolent sous la terre, ici je n’ose à peine te sourire,
dans les bois, les chemins n’étaient traversés que par les animaux sauvages.
Que les fleurs rougissent, quand les mains s’engagent, sous le templier.
Dans mon souffle où venait ton nom.
Il est des choses auxquelles un homme tient, les fleurs sauvages,
Quand les jours s’emparent de moi, à tous les mondes déçus.
Ils me suivent quand je marche le long, tout au bord.
je sens ce vide et il me contrôle, à étouffer les corps sans bruit.
Sous les étoiles, l’odeur des fougères si je regarde, c’est le bas qui n’en fini pas.
Les jours s’emparent de moi, ici j’écoute pour toujours.
Le noir et la peur, la lune qui respirent, l’herbe se transforme en un nuage vaporisé,
verser la glace sur l’horizon c’est trouver la force d’exister.
Branchés sous la peau, les mots perdus, les sons me font bondir,
Ma seule fierté, que ton corps qui me garde pour le plus sûr endroit.
Les yeux qui s’attendent, à tous les noms perdus mais c’est un désert absolu.
Ces appels sous la lune mes pieds à la lumière du jour disparaissent.
La neige plaquée sur les yeux, les nuits n’étaient jamais les mêmes,
un silence nécessaire, les sentiers perdus, à regarder sans baisser les yeux.
Qui s’engagent dans un sablier, qu’un homme posé sur le coté,
le secret sous les étoiles jusqu’à à la lisière du bois sous les lumières feutrées.
LNJ
Modifié en dernier par *Norma* le 20 janv. 2012 17:16, modifié 2 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
merci beaucoup de quoi être motivée IP5 pour écrire mieux tout le temps
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
*Norma* a écrit :merci beaucoup de quoi être motivée IP5 pour écrire mieux tout le temps
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
*j'ai édité *
ça parle de la Guerre
Je suis née de la pluie
Je n’avais pas de père, c’était pourtant ici j’ai appris,
Ce que je laisse, je porte dans mes cheveux la nuit,
la vague qui m’endort, alors que les hommes dans le ciel
ne bougent jamais en vrai.
En moi mon essence brûle mon cœur sans effort, effrayée
si j’avais connu une flamme pour toi, je respirai…
En moi mon enfance qui hurle d’une bouche masquée,
Le chemin qui se perd plus fort, quand la nuit est arrivée.
Les bombes continuent encore, de toucher dans la lumière,
et maintenant le cœur qui se déchire.
Encore, mon esprit qui s’écrase sous la pluie des anges,
ce qui m’arrive ? Un corps est tombé, quand j’ai réalisé…
En moi tu brises ce que je suis, une plume dorée, évaporée
Si j’avais la haine en moi, en moi pour tout, tu vois…
un corps, qui change ce que suis, une plume de couleur.
Emprunte mon existence trop pure, mais ma raison ne trouve plus,
les efforts du temps et la main qui sert encore.
Les bombes continuent parfois à éclater la nuit, de ma vie ainsi.
Aujourd’hui ici, par dépit ils s’embrassent, ils arrivent sans comprendre
qu’avant, quand j’avais un ange aux couleurs bleutées le soir
J’avais encore envie de respirer, mais les traces argentées me portent
Tu fais de ma vie une tragédie, pour mille fois sur les toits et moi....
J’étais née ici, un rêve de petite fille, ici c’était ma place!
Je porte dans mes mots les souvenirs vagues, d’un ciel la nuit…
Un sourire secret de rien, pour moi, c’est ici, jusqu’où iront-ils ?
C’est ici que les cœurs tombent dans les yeux, rêve mon père, pour moi
Si j’avais embrasser un ciel enfin le jour, la nuit ne m’aidera pas…
Pour quelque chose que l’on attend, où dorment les autres
Si savoir, c’est serrer le vide, rappelle moi, qu’un sourire c’est aimer.
Je te demande un peu de me regarder, je suis née dans la pluie
Respire encore, le corps n’est que la pensée que l’on garde en soi
La pluie, les bombes me rappellent l’image perdue, partie pour le noir là-bas
Je suis née de la pluie, d’une fille qui pleure, amène mon ombre auprès de toi.
Souriant en secret quand je parle à mes vies envolées,
Je te demande encore si les yeux regardent les autres ici.
LNJ
ça parle de la Guerre
Je suis née de la pluie
Je n’avais pas de père, c’était pourtant ici j’ai appris,
Ce que je laisse, je porte dans mes cheveux la nuit,
la vague qui m’endort, alors que les hommes dans le ciel
ne bougent jamais en vrai.
En moi mon essence brûle mon cœur sans effort, effrayée
si j’avais connu une flamme pour toi, je respirai…
En moi mon enfance qui hurle d’une bouche masquée,
Le chemin qui se perd plus fort, quand la nuit est arrivée.
Les bombes continuent encore, de toucher dans la lumière,
et maintenant le cœur qui se déchire.
Encore, mon esprit qui s’écrase sous la pluie des anges,
ce qui m’arrive ? Un corps est tombé, quand j’ai réalisé…
En moi tu brises ce que je suis, une plume dorée, évaporée
Si j’avais la haine en moi, en moi pour tout, tu vois…
un corps, qui change ce que suis, une plume de couleur.
Emprunte mon existence trop pure, mais ma raison ne trouve plus,
les efforts du temps et la main qui sert encore.
Les bombes continuent parfois à éclater la nuit, de ma vie ainsi.
Aujourd’hui ici, par dépit ils s’embrassent, ils arrivent sans comprendre
qu’avant, quand j’avais un ange aux couleurs bleutées le soir
J’avais encore envie de respirer, mais les traces argentées me portent
Tu fais de ma vie une tragédie, pour mille fois sur les toits et moi....
J’étais née ici, un rêve de petite fille, ici c’était ma place!
Je porte dans mes mots les souvenirs vagues, d’un ciel la nuit…
Un sourire secret de rien, pour moi, c’est ici, jusqu’où iront-ils ?
C’est ici que les cœurs tombent dans les yeux, rêve mon père, pour moi
Si j’avais embrasser un ciel enfin le jour, la nuit ne m’aidera pas…
Pour quelque chose que l’on attend, où dorment les autres
Si savoir, c’est serrer le vide, rappelle moi, qu’un sourire c’est aimer.
Je te demande un peu de me regarder, je suis née dans la pluie
Respire encore, le corps n’est que la pensée que l’on garde en soi
La pluie, les bombes me rappellent l’image perdue, partie pour le noir là-bas
Je suis née de la pluie, d’une fille qui pleure, amène mon ombre auprès de toi.
Souriant en secret quand je parle à mes vies envolées,
Je te demande encore si les yeux regardent les autres ici.
LNJ
Modifié en dernier par *Norma* le 20 janv. 2012 17:18, modifié 2 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
...re.
Le Baiser
A tous les noms perdus, personne ne me répond plus
A toutes les voiles tendues et les corps dévêtus
dans le rouge pour pouvoir respirer,
pour un baiser salé qui s’est écrasé
A deux pas effrayé, et c’est le souffle qui dort
les mains qui s’effarouchent s’engageants sous un ciel
où pleurent tourmentés même les demi dieux égarés
A toutes les étoiles perdues qui se sont entre croisées
A tous les mondes déçus et le visage qui les a toisé
on pardonnera pas le rouge lorsqu’il ne répond pas
Embarrasser l’ inconnu, les yeux fermés pour oublier
et le bras qui jalouse, quand l’âme implose en son entier
Les mains qui se dispersent sous le sablier
A toutes les mains des étouffés de tous les instants oubliés
A tous les mots aux couleurs étranges vêtus et qui dérangent
comme des yeux aiguisés qui se fendent sur toi
A deux pas ici se sont mués en feu, ou la lumière arde l’émoi
Les mains qui s‘effarouchent et c’est le ciel que je touche
Que pleurent les demi dieux sous un templier
LNJ
Le Baiser
A tous les noms perdus, personne ne me répond plus
A toutes les voiles tendues et les corps dévêtus
dans le rouge pour pouvoir respirer,
pour un baiser salé qui s’est écrasé
A deux pas effrayé, et c’est le souffle qui dort
les mains qui s’effarouchent s’engageants sous un ciel
où pleurent tourmentés même les demi dieux égarés
A toutes les étoiles perdues qui se sont entre croisées
A tous les mondes déçus et le visage qui les a toisé
on pardonnera pas le rouge lorsqu’il ne répond pas
Embarrasser l’ inconnu, les yeux fermés pour oublier
et le bras qui jalouse, quand l’âme implose en son entier
Les mains qui se dispersent sous le sablier
A toutes les mains des étouffés de tous les instants oubliés
A tous les mots aux couleurs étranges vêtus et qui dérangent
comme des yeux aiguisés qui se fendent sur toi
A deux pas ici se sont mués en feu, ou la lumière arde l’émoi
Les mains qui s‘effarouchent et c’est le ciel que je touche
Que pleurent les demi dieux sous un templier
LNJ
Modifié en dernier par *Norma* le 20 janv. 2012 17:22, modifié 2 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
Très beau texte 'Norma' ainsi que les autres que je n'avais pas lu , continue !
Quand on n'a pas ce que l'on aime,
Il faut aimer ce qu'on n'a pas.
Il faut aimer ce qu'on n'a pas.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
merci beaucoup, j'essais de faire de mon mieux malgrès mes maladresses, j'ai envie de continuer car écrire aide à m'amélorerElvira a écrit :Très beau texte 'Norma' ainsi que les autres que je n'avais pas lu , continue !
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
- paradizegirl
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- Enregistré le : 16 oct. 2002 16:13
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Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
beau texte Norma
Je te prête ma lune, ma plume et tous mes motd
Je dévire de bord.
Mes aïeux (La dévire)
Je dévire de bord.
Mes aïeux (La dévire)
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
merciparadizegirl a écrit :beau texte Norma
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
Tres beaux textes *Norma*
"Une demi lune...Un petit homme dans la lune...Qui mangeait de prunes...Oh le beau poisson...Astronaute...Cosmonaute...Très haut est la lune..."
Shay !
:mrgreen:
Shay !
:mrgreen:
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
Merci, contente que ça vous plaiseKanelle a écrit :Tres beaux textes *Norma*
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
...j'suis pas avare d'écrits
Soudain l’été dernier
L’orage, l’orage qui est en moi, cogne les parois de mes veines, il fige d’indolence mon corps en somnolence.
Parcourent à mon front les diamants liquides de la décadence, je suis statue, celle à l’intérieur ne dit pas son nom, il pleut sur ma peau, il pleut sur mes épaules, dessine mon corps sous la pluie, l’eau claque comme l’élastique que l’on tend et qui se rompt à mes pieds de marbre attachés.
Le derme et la pulpe attendent l’astre du lion, s’habillent de fougère en main volubile, se parent en orange givrée appelant le ciel comme appelant le granit de ma dernière volonté.
Je rêve que vous rêviez, rêvez vous de moi parfois ? la tête fixée, abattue sur le côté soufflant le chaud à jamais, la bouche aux soupirants du baiser à jamais oublié.
A mon attente cachée abondent les mots, rebondissent sur moi, prêtez moi une oreille à ma voix, les vibrations caressantes me réveillent en émois, me font lever le talon quelque fois, le piédestal de ma vie d’esclave, un chêne à mes chevilles quand l’automne résonne de feuilles noircies.
Le dernier soleil et la griffure de tes mains, le soleil seul me voit m’animer à la vie, la bise du matin se fait violente à la rosée, quand les gouttes s’éternisent avant de me quitter.
Je sais vous ne pouvez pas savoir que mes yeux se baissent sur vous chaque fois, soutenant ma volonté parfois, le baiser sur la bouche, les amants délaissés…
Lourd, lourd comme le plomb, les rayons me frappent sans pitié, me donnent envie de crier, me donne envie de cracher sur le temps, les secondes, où je vous vois passer, vous mon émoi.
Vous étiez venus l’été dernier, souvent vous avez regardé la pluie tomber sur moi, vous m’aviez dit, vous m’aviez promis de me rendre à la vie sur la page en me grimant d’envie.
Mais tous les adieux enlacés ont détesté les jours de pluie, l’étreinte d’un aveu, je sens encore me tordre la poitrine, autrefois les avants nous deux.
A tous les à deux qui ne cherchent pas, les abîmes savent faire enchères de chagrin, quand il n’est plus de larmes pour se taire, quand il n’est plus de gestes à embrasser ni regards avoués, la peur de l’abandon, la peur de l’écran blanc, quand tout s’arrête, quand le cœur ne sait pas si il doit battre encore, combien de temps met la tête à réaliser que ses pensées se sont quittés.
LNJ
Soudain l’été dernier
L’orage, l’orage qui est en moi, cogne les parois de mes veines, il fige d’indolence mon corps en somnolence.
Parcourent à mon front les diamants liquides de la décadence, je suis statue, celle à l’intérieur ne dit pas son nom, il pleut sur ma peau, il pleut sur mes épaules, dessine mon corps sous la pluie, l’eau claque comme l’élastique que l’on tend et qui se rompt à mes pieds de marbre attachés.
Le derme et la pulpe attendent l’astre du lion, s’habillent de fougère en main volubile, se parent en orange givrée appelant le ciel comme appelant le granit de ma dernière volonté.
Je rêve que vous rêviez, rêvez vous de moi parfois ? la tête fixée, abattue sur le côté soufflant le chaud à jamais, la bouche aux soupirants du baiser à jamais oublié.
A mon attente cachée abondent les mots, rebondissent sur moi, prêtez moi une oreille à ma voix, les vibrations caressantes me réveillent en émois, me font lever le talon quelque fois, le piédestal de ma vie d’esclave, un chêne à mes chevilles quand l’automne résonne de feuilles noircies.
Le dernier soleil et la griffure de tes mains, le soleil seul me voit m’animer à la vie, la bise du matin se fait violente à la rosée, quand les gouttes s’éternisent avant de me quitter.
Je sais vous ne pouvez pas savoir que mes yeux se baissent sur vous chaque fois, soutenant ma volonté parfois, le baiser sur la bouche, les amants délaissés…
Lourd, lourd comme le plomb, les rayons me frappent sans pitié, me donnent envie de crier, me donne envie de cracher sur le temps, les secondes, où je vous vois passer, vous mon émoi.
Vous étiez venus l’été dernier, souvent vous avez regardé la pluie tomber sur moi, vous m’aviez dit, vous m’aviez promis de me rendre à la vie sur la page en me grimant d’envie.
Mais tous les adieux enlacés ont détesté les jours de pluie, l’étreinte d’un aveu, je sens encore me tordre la poitrine, autrefois les avants nous deux.
A tous les à deux qui ne cherchent pas, les abîmes savent faire enchères de chagrin, quand il n’est plus de larmes pour se taire, quand il n’est plus de gestes à embrasser ni regards avoués, la peur de l’abandon, la peur de l’écran blanc, quand tout s’arrête, quand le cœur ne sait pas si il doit battre encore, combien de temps met la tête à réaliser que ses pensées se sont quittés.
LNJ
Modifié en dernier par *Norma* le 20 janv. 2012 17:25, modifié 2 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
Modifié en dernier par *Norma* le 02 janv. 2012 11:14, modifié 1 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
...navrée d'avoir tout chamboulé
Little Dolls
L’obscurité
« Y a t il quelqu’un ? »… il fait noir ici… « suis-je mort ? » Je ne sais plus… « je suis en enfer c’est ça ? », j’entends gémir les démons, leur souffle à côté de ma tête et l’odeur de la gangrène, « ils m’ont pris cette fois, c’est ça ? »
« Hé là-haut, vous m’entendez ? »
Pourquoi finir ici, je n’ai fait de mal à personne…
J’ai chaud, de plus en plus chaud et j’ai la tête qui tourne, apparemment même en enfer on s’endort parfois, c’est étrange…
J’essaie de me rappeler mais je ne sais plus, qui je suis…
J’ai fait un étrange rêve la nuit dernière, j’étais habillé de feuilles glacées de rosée et je marchais dans la forêt, sur des branches mortes qui craquaient le long du chemin…
J’ai mal, cette douleur à la tête quand je veux ouvrir les yeux, j’entends, j’entends des bottes qui fouettent le sol, s’arrêtant puis continuant, puis un frottement, comme un bruit qui m’est familier, un doux bruit…
Là-haut ils ont sans doute décidé de revoir mon cas…ce sont peut-être…les ailes d’un ange…
Un bruit, un bruit de métal s’entrechoquant, un bruit soudain, qui m’a fait sursauter…des clefs sur une table gisants dans une coupelle, ou les bijoux d’une femme qu’elle aura laissé choir avec lassitude.
Je tremble et j’ai moins chaud et je me souviens un peu mais pas beaucoup, de la boue, du désespoir, mon envie, la peur...
L’envie de m’y cacher, de m’y coucher, d’avaler ce poisseux mélange, de me retrouver plié dans le ventre de ma mère, comme un enfant.
Avoir une autre vie pour oublier ce que j’ai vu, ce que j’ai vécu, j’ai voulu mourir, mourir, pour ne plus avoir peur de mourir, mourir pour oublier…mais on ne m’en a pas laissé le temps.
« il semble s’agiter » dit une voix lointaine de femme.
Je respire, je peux donc parler mais c’est si dure… quand je ne peux même pas ouvrir un œil.
Les semelles galopantes se dirigent vers moi, je sens l’air d’une présence sur mes épaules nues.
« Vous m’entendez ? » expira une voix de femme.
J’ai voulu répondre, j’ai essayé de répondre, mais quelque chose empêche ma tête entière de bouger, seul un râle s’évapore, je suis un animal sans mots.
« Il a repris conscience… »
Un long sommeil, une voix et beaucoup de temps s’écoule, comme la pluie qui vient à mes yeux et toujours cette voix qui se fait plus personnel à mesure que reviennent mes forces.
Cette voix.. la vie… elle me redonne goût à la vie, j’attends de pouvoir parler, lui répondre, j’aimerai voir, je dors encore souvent mais je me sens mieux, enfin je crois, si je suis encore en vie.
Une main me tire de ma torpeur, me force à bouger, une petite main, douce et chaude, originelle comme une renaissance, je dois l’agripper, me coller à elle, j’ai mal, je sais qu’il est temps, mais j’ai mal encore, j’aimerai me voir …savoir ce qu’ils m’ont pris..
Tout va bien je crois, enfin je ne suis sûr de rien, de personne si ce n’est cette voix, puis vint le voile blanc, la lumière que je distingue entre mes paupières.
J’ai peur, je ne sens plus ma joue, mon dieu comme j’ai peur, mais qu’ai-je laissé à cette guerre ? j’étais un enfant, j’ignore encore tout je veux voir le monde, la vie, les sourires, les couleurs.
J’ouvre les yeux, enfin je me risque à ouvrir les yeux, comme si j’étais encore sur le champs de bataille et là je vois ce que j’ai vu, ce que je ne voulais plus voir, pas un miroir, pas un reflet, les autres autour de moi…puis une apparition angélique, des larmes sur un visage qui en a trop vu des corps pillés par la guerre.
J’ai alors compris ce que je suis, je suis comme tout les autres alignés et gémissants, à pleurer le visage de mon père et de ma mère, celui qui a été sacrifié pour la cause des autres, de ceux qui ne sont pas marqués, les insouciants de la guerre, les oisifs, les aristos.
Et cette colombe qui a tout compris, qui sait et qui veut connaître une accalmie le temps d’un ciel sans fumée, qui aime tant celui qui souffre qu’elle y décida d’y consacrer sa vie à refermer ses blessures, et qui pleure sa gueule cassée…sa jeunesse envolée moi.
LNJ
Little Dolls
L’obscurité
« Y a t il quelqu’un ? »… il fait noir ici… « suis-je mort ? » Je ne sais plus… « je suis en enfer c’est ça ? », j’entends gémir les démons, leur souffle à côté de ma tête et l’odeur de la gangrène, « ils m’ont pris cette fois, c’est ça ? »
« Hé là-haut, vous m’entendez ? »
Pourquoi finir ici, je n’ai fait de mal à personne…
J’ai chaud, de plus en plus chaud et j’ai la tête qui tourne, apparemment même en enfer on s’endort parfois, c’est étrange…
J’essaie de me rappeler mais je ne sais plus, qui je suis…
J’ai fait un étrange rêve la nuit dernière, j’étais habillé de feuilles glacées de rosée et je marchais dans la forêt, sur des branches mortes qui craquaient le long du chemin…
J’ai mal, cette douleur à la tête quand je veux ouvrir les yeux, j’entends, j’entends des bottes qui fouettent le sol, s’arrêtant puis continuant, puis un frottement, comme un bruit qui m’est familier, un doux bruit…
Là-haut ils ont sans doute décidé de revoir mon cas…ce sont peut-être…les ailes d’un ange…
Un bruit, un bruit de métal s’entrechoquant, un bruit soudain, qui m’a fait sursauter…des clefs sur une table gisants dans une coupelle, ou les bijoux d’une femme qu’elle aura laissé choir avec lassitude.
Je tremble et j’ai moins chaud et je me souviens un peu mais pas beaucoup, de la boue, du désespoir, mon envie, la peur...
L’envie de m’y cacher, de m’y coucher, d’avaler ce poisseux mélange, de me retrouver plié dans le ventre de ma mère, comme un enfant.
Avoir une autre vie pour oublier ce que j’ai vu, ce que j’ai vécu, j’ai voulu mourir, mourir, pour ne plus avoir peur de mourir, mourir pour oublier…mais on ne m’en a pas laissé le temps.
« il semble s’agiter » dit une voix lointaine de femme.
Je respire, je peux donc parler mais c’est si dure… quand je ne peux même pas ouvrir un œil.
Les semelles galopantes se dirigent vers moi, je sens l’air d’une présence sur mes épaules nues.
« Vous m’entendez ? » expira une voix de femme.
J’ai voulu répondre, j’ai essayé de répondre, mais quelque chose empêche ma tête entière de bouger, seul un râle s’évapore, je suis un animal sans mots.
« Il a repris conscience… »
Un long sommeil, une voix et beaucoup de temps s’écoule, comme la pluie qui vient à mes yeux et toujours cette voix qui se fait plus personnel à mesure que reviennent mes forces.
Cette voix.. la vie… elle me redonne goût à la vie, j’attends de pouvoir parler, lui répondre, j’aimerai voir, je dors encore souvent mais je me sens mieux, enfin je crois, si je suis encore en vie.
Une main me tire de ma torpeur, me force à bouger, une petite main, douce et chaude, originelle comme une renaissance, je dois l’agripper, me coller à elle, j’ai mal, je sais qu’il est temps, mais j’ai mal encore, j’aimerai me voir …savoir ce qu’ils m’ont pris..
Tout va bien je crois, enfin je ne suis sûr de rien, de personne si ce n’est cette voix, puis vint le voile blanc, la lumière que je distingue entre mes paupières.
J’ai peur, je ne sens plus ma joue, mon dieu comme j’ai peur, mais qu’ai-je laissé à cette guerre ? j’étais un enfant, j’ignore encore tout je veux voir le monde, la vie, les sourires, les couleurs.
J’ouvre les yeux, enfin je me risque à ouvrir les yeux, comme si j’étais encore sur le champs de bataille et là je vois ce que j’ai vu, ce que je ne voulais plus voir, pas un miroir, pas un reflet, les autres autour de moi…puis une apparition angélique, des larmes sur un visage qui en a trop vu des corps pillés par la guerre.
J’ai alors compris ce que je suis, je suis comme tout les autres alignés et gémissants, à pleurer le visage de mon père et de ma mère, celui qui a été sacrifié pour la cause des autres, de ceux qui ne sont pas marqués, les insouciants de la guerre, les oisifs, les aristos.
Et cette colombe qui a tout compris, qui sait et qui veut connaître une accalmie le temps d’un ciel sans fumée, qui aime tant celui qui souffre qu’elle y décida d’y consacrer sa vie à refermer ses blessures, et qui pleure sa gueule cassée…sa jeunesse envolée moi.
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Modifié en dernier par *Norma* le 20 janv. 2012 17:37, modifié 2 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
- paradizegirl
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Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
Toujours aussi bien
Je te prête ma lune, ma plume et tous mes motd
Je dévire de bord.
Mes aïeux (La dévire)
Je dévire de bord.
Mes aïeux (La dévire)
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
merciparadizegirl a écrit :Toujours aussi bien
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
*Norma* a écrit :encore un
Le Sacrifice
J’ai suivi le trépas dans la neige abandonnée
D’un brin d’herbe découvert que j’avais ramassé
Dissimulé du regard et l’arbre qui fait rempart
Les feuilles échouées aux couleurs du passé
Dans leurs racines tourmentées flétries de rosée
Paralysées de gel, d’air et d’humidité
J’ai regardé plus bas quand dorment les morts
Quand la peau se casse de rose surannée d’or
De sable et de glace le printemps qui sommeil
Et qui attends sa place dans l’obscurité solennelle
Nature endormie emprisonnée de sel brûlant
Les enfants oubliés dans le cœur du serment
J’ai appris à regarder la chaleur des corps dévastés
D’un écrin de planches en lambeaux éparpillés
Disparus au cœur des hommes derrière un mur affable
Les seuils des attendus ne sauront enlacer
Leurs descendances affligées ne pourront regretter
Par la Patrie aux foyers l’hiver les a arraché
J’ai touché la neige tachée d’étoiles éclatées
Quand la chaleur fait fondre les eaux malfamées
De sabres et de plaques attendant le rappel
Et qui claironne la charge observant des passerelles
Immatures éveillés le poison respiré
Nourrissant terre, chaire et sang, de nos peaux évasées.
XXXX
Joli texte , bravo !
Quand on n'a pas ce que l'on aime,
Il faut aimer ce qu'on n'a pas.
Il faut aimer ce qu'on n'a pas.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
juste merci à vous de m'avoir lu, car je pense que ce que je fais c'est pas grand chose
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
...Dark
Ici la vie dans le noir sous la terre
Mon sang sous la croix, par la main
Au nom du père et du fils que je vois
S’abandonner et prier, l’amour emporté
Se faire prier et se faire aimer.
Ici la vie seule dans le noir amère
Mon sang écrasé par le poids le matin.
Au nom de l’air et du file qui me tient.
S ‘abandonner et confesser les péchés
Se laisser faire et aimer dans la prière
Ici la vie caressée sous la terre, unis
Mon sang purifié par les larmes.
Au nom du père et du fils ici
S’abandonner écouter l’amour envolé
Se faire penser sous la lumière
Ici on est seul tu sais sans l’air
Mon sang sous la croix sans parler.
Au nom de l’air et du fils en bas
S’abandonner aux sourires là-haut
Se laisser voir et se faire aimer.
LNJ Pour Indochine
Ici la vie dans le noir sous la terre
Mon sang sous la croix, par la main
Au nom du père et du fils que je vois
S’abandonner et prier, l’amour emporté
Se faire prier et se faire aimer.
Ici la vie seule dans le noir amère
Mon sang écrasé par le poids le matin.
Au nom de l’air et du file qui me tient.
S ‘abandonner et confesser les péchés
Se laisser faire et aimer dans la prière
Ici la vie caressée sous la terre, unis
Mon sang purifié par les larmes.
Au nom du père et du fils ici
S’abandonner écouter l’amour envolé
Se faire penser sous la lumière
Ici on est seul tu sais sans l’air
Mon sang sous la croix sans parler.
Au nom de l’air et du fils en bas
S’abandonner aux sourires là-haut
Se laisser voir et se faire aimer.
LNJ Pour Indochine
Modifié en dernier par *Norma* le 20 janv. 2012 17:29, modifié 2 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
*texte on*
D'ici mon amour
Si tu es ici pour toujours
Je ne sais pas quoi te dire mais
Regarde les feuilles sauvages
Ici j’écoute pour toujours.
Sur mes jours glisse la pluie
Regarde la nuit, j’aimerai courir
Si tu es ici reste pour toujours,
Ici j’ose à peine te sourire.
Le silence te garde et à jamais
Sur ma vie le vide passe.
Sur mes joues l’eau me blesse
Regarde ma vie la nuit, j’aime
Si je t’appelle j’aime dire encore
Regarde la nuit, ma vie pour me
Rappeler encore pour toi.
Si tu demandes si encore je
Touche le temps, les saisons
Je traverse le froid la pluie
Si tu es là-bas pour toujours
Ici j’ose espérer et te voir.
Le silence te garde je te hais
Sur mes jours mais la pluie
Glisse jamais la fin de la nuit
Rage un chemin là où dorment
Les rêves des désirés en attendant
LNJ
D'ici mon amour
Si tu es ici pour toujours
Je ne sais pas quoi te dire mais
Regarde les feuilles sauvages
Ici j’écoute pour toujours.
Sur mes jours glisse la pluie
Regarde la nuit, j’aimerai courir
Si tu es ici reste pour toujours,
Ici j’ose à peine te sourire.
Le silence te garde et à jamais
Sur ma vie le vide passe.
Sur mes joues l’eau me blesse
Regarde ma vie la nuit, j’aime
Si je t’appelle j’aime dire encore
Regarde la nuit, ma vie pour me
Rappeler encore pour toi.
Si tu demandes si encore je
Touche le temps, les saisons
Je traverse le froid la pluie
Si tu es là-bas pour toujours
Ici j’ose espérer et te voir.
Le silence te garde je te hais
Sur mes jours mais la pluie
Glisse jamais la fin de la nuit
Rage un chemin là où dorment
Les rêves des désirés en attendant
LNJ
Modifié en dernier par *Norma* le 20 janv. 2012 17:33, modifié 2 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
...
Le Lac
La Jetée de glace
On s’éteindra ici sur la jetée de glace,
regarder par dessous les incisives de l’hiver.
Blanchis d’étoiles polaires, efface les traces
de l’herbe bleutée, en un nuage vaporisé.
Là bas au bord du lac, ma vie ne savait pas.
Sur ma peau le vent soufflant et le froid mordant
fendaient ma volonté, comme la glace sous les pieds
Le bruit de l’eau qui coule et trop longtemps que je suis là.
le bruit qui saoule ne s’arrête jamais de harceler.
Regarde briller la lumière sur ce miroir glacé,
un réceptacle et embrasse le souffle du froid sur moi,
Après que la glace ait allumé le sommeil.
La violence de la maladie me garde dans l’oubli,
tu peux lever les bras, unir tes mains au fer,
Tu peux marcher, moi je tombe et reste dans les ombres.
regarde la direction, où jamais les chemins ne s’assombriront.
La voix sacrée mène à l’aube du départ, je garde la direction,
mais jamais par les chemins qui s’uniront.
Là où se retrouveront vers d’autres horizons, écoute…
Là-bas tu peux revenir à la raison même sans espoir.
On ne ferait pas pour toi une nuit sans image,
on ne ferait pas pour toi, une vie sans lumière.
LNJ
Le Lac
La Jetée de glace
On s’éteindra ici sur la jetée de glace,
regarder par dessous les incisives de l’hiver.
Blanchis d’étoiles polaires, efface les traces
de l’herbe bleutée, en un nuage vaporisé.
Là bas au bord du lac, ma vie ne savait pas.
Sur ma peau le vent soufflant et le froid mordant
fendaient ma volonté, comme la glace sous les pieds
Le bruit de l’eau qui coule et trop longtemps que je suis là.
le bruit qui saoule ne s’arrête jamais de harceler.
Regarde briller la lumière sur ce miroir glacé,
un réceptacle et embrasse le souffle du froid sur moi,
Après que la glace ait allumé le sommeil.
La violence de la maladie me garde dans l’oubli,
tu peux lever les bras, unir tes mains au fer,
Tu peux marcher, moi je tombe et reste dans les ombres.
regarde la direction, où jamais les chemins ne s’assombriront.
La voix sacrée mène à l’aube du départ, je garde la direction,
mais jamais par les chemins qui s’uniront.
Là où se retrouveront vers d’autres horizons, écoute…
Là-bas tu peux revenir à la raison même sans espoir.
On ne ferait pas pour toi une nuit sans image,
on ne ferait pas pour toi, une vie sans lumière.
LNJ
Modifié en dernier par *Norma* le 20 janv. 2012 17:40, modifié 2 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
...
Modifié en dernier par *Norma* le 02 janv. 2012 11:17, modifié 1 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par Indo en général et thème 14-18
...
Modifié en dernier par *Norma* le 02 janv. 2012 11:37, modifié 1 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
...
Modifié en dernier par *Norma* le 02 janv. 2012 11:38, modifié 1 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
...
Modifié en dernier par *Norma* le 02 janv. 2012 11:39, modifié 1 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
...
Modifié en dernier par *Norma* le 02 janv. 2012 11:39, modifié 2 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
Trop beau...
Ca me donne envie de pleurer (je suis hypersensible aux choses tristes, c'est pour ça)
Et il y a qu'une seule faute (c'est une faute de frappe en plus) : Au nom de l’air et du file qui me tient.
Ca me donne envie de pleurer (je suis hypersensible aux choses tristes, c'est pour ça)
Et il y a qu'une seule faute (c'est une faute de frappe en plus) : Au nom de l’air et du file qui me tient.
"Nous serions mille, nous serions deux, le cœur battant, le cœur glorieux"
Walégène bistoufly !
#TeamQueen
Walégène bistoufly !
#TeamQueen
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
ah oui j'ai effectivement fait une faute merci beaucoup, ça me touche
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
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Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
Norma tes écrits sont divins !!
Moi aussi j'écris.....quelquefois quand les idées me viennent comme ça tout d'un coup
J'écris, certes mais pas aussi bien que toi
Je n'ai pas encore tout lu tes textes mais en tout cas BRAVO !!!
Moi aussi j'écris.....quelquefois quand les idées me viennent comme ça tout d'un coup
J'écris, certes mais pas aussi bien que toi
Je n'ai pas encore tout lu tes textes mais en tout cas BRAVO !!!
Je veux te revoir
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
Merci beaucoup c'est Indo qui a tout le mérite moi je ne fais que m'inspirer d'eux
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
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Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
c'est tres beau, bravo
Epinal mars 1988,Nancy, Galaxie I et II, Luxembourg le 11 septembre
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
merci beaucoup
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
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Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
Nicola doit être fier de toi !
Je veux te revoir
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
c'est pas sûr ça, surtout si ça dénature les vraies "versions", rien de comparable les textes originaux sont de loin les meilleurs tout l'univers Indo est juste magique mais merci
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
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Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
Je veux te revoir
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
oui c'est moi, merci, c'était un bon jour, une bonne lumière c'est tout
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
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Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
Je ne pense pas si tu habitais près de chez moi j'aimerais bien qu'on soit copines ( heu copine c'est tout hein !!!)
Modifié en dernier par Savourelerouge le 14 sept. 2014 13:16, modifié 1 fois.
Je veux te revoir
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Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
Poème de Sylvia Plath : " Lettre d ' amour"
Pas facile de formuler ce que tu as changé pour moi.
Si je suis en vie maintenant, j'étais alors morte,
Bien que, comme une pierre, sans que cela ne m'inquiète,
Et je restais là sans bouger selon mon habitude.
Tu ne m'as pas simplement une peu poussée du pied, non-
Ni même laissé régler mon petit oeil nu
A nouveau vers le ciel, sans espoir, évidemment,
De pouvoir appréhender le bleu, ou les étoiles.
Ce n'était pas çà. Je dormais, disons : un serpent
Masqué parmi les roches noires telle une roche noire
Se trouvant au milieu du hiatus blanc de l'hiver -
Tout comme mes voisines, ne prenant aucun plaisir
A ce million de joues parfaitement ciselées
Qui se posaient à tout moment afin d'attendrir
Ma joue de basalte. Et elles se transformaient en larmes,
Anges versant des pleurs sur des natures sans relief,
Mais je n'étais pas convaincue. Ces larmes gelaient.
Chaque tête morte avait une visière de glace.
Et je continuais de dormir, repliée sur moi-même.
La première chose que j'ai vue n'était que de l'air
Et ces gouttes prisonnières qui montaient en rosée,
Limpides comme des esprits. Il y avait alentour
Beaucoup de pierres compactes et sans aucune expression.
Je ne savais pas du tout quoi penser de cela.
Je brillais, recouverte d'écailles de mica,
Me déroulais pour me déverser tel un fluide
Parmi les pattes d'oiseaux et les tiges des plantes.
Je ne m’y suis pas trompée. Je t'ai reconnu aussitôt.
L'arbre et la pierre scintillaient, ils n'avaient plus d'ombres.
Je me suis déployée, étincelante comme du verre.
J'ai commencé de bourgeonner tel un rameau de mars :
Un bras et puis une jambe, un bras et encore une jambe.
De la pierre au nuage, ainsi je me suis élevée.
Maintenant je ressemble à une sorte de dieu
Je flotte à travers l'air, mon âme pour vêtement,
Aussi pure qu'un pain de glace. C'est un don.
"Lettre d'amour" de Sylvia Plath
in "Arbres d'hiver" précédé de "la Traversée"
Traduction de Françoise Morvan et Valérie Rouzeau
Poésie Gallimard- 1999
Pas facile de formuler ce que tu as changé pour moi.
Si je suis en vie maintenant, j'étais alors morte,
Bien que, comme une pierre, sans que cela ne m'inquiète,
Et je restais là sans bouger selon mon habitude.
Tu ne m'as pas simplement une peu poussée du pied, non-
Ni même laissé régler mon petit oeil nu
A nouveau vers le ciel, sans espoir, évidemment,
De pouvoir appréhender le bleu, ou les étoiles.
Ce n'était pas çà. Je dormais, disons : un serpent
Masqué parmi les roches noires telle une roche noire
Se trouvant au milieu du hiatus blanc de l'hiver -
Tout comme mes voisines, ne prenant aucun plaisir
A ce million de joues parfaitement ciselées
Qui se posaient à tout moment afin d'attendrir
Ma joue de basalte. Et elles se transformaient en larmes,
Anges versant des pleurs sur des natures sans relief,
Mais je n'étais pas convaincue. Ces larmes gelaient.
Chaque tête morte avait une visière de glace.
Et je continuais de dormir, repliée sur moi-même.
La première chose que j'ai vue n'était que de l'air
Et ces gouttes prisonnières qui montaient en rosée,
Limpides comme des esprits. Il y avait alentour
Beaucoup de pierres compactes et sans aucune expression.
Je ne savais pas du tout quoi penser de cela.
Je brillais, recouverte d'écailles de mica,
Me déroulais pour me déverser tel un fluide
Parmi les pattes d'oiseaux et les tiges des plantes.
Je ne m’y suis pas trompée. Je t'ai reconnu aussitôt.
L'arbre et la pierre scintillaient, ils n'avaient plus d'ombres.
Je me suis déployée, étincelante comme du verre.
J'ai commencé de bourgeonner tel un rameau de mars :
Un bras et puis une jambe, un bras et encore une jambe.
De la pierre au nuage, ainsi je me suis élevée.
Maintenant je ressemble à une sorte de dieu
Je flotte à travers l'air, mon âme pour vêtement,
Aussi pure qu'un pain de glace. C'est un don.
"Lettre d'amour" de Sylvia Plath
in "Arbres d'hiver" précédé de "la Traversée"
Traduction de Françoise Morvan et Valérie Rouzeau
Poésie Gallimard- 1999
Je veux te revoir
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
c'est magnifique quel énorme talent, sublimement traduit c'est un grand honneur que de voir ces lignes s'inviter en mon humble topic, j'suis pas si douée hélas
j'écris mais pour l'instant j'ai un peu de mal à être satisfaite, donc je ne mets pas mes textes ici voilà mais ça va venir
j'écris mais pour l'instant j'ai un peu de mal à être satisfaite, donc je ne mets pas mes textes ici voilà mais ça va venir
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
- Savourelerouge
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- Localisation : Versailles
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
Nicola merci d'avoir publié une photo de Sylvia Plath sur ton twitter :
@nicolasirkis
nicola sirkis Kissing this girl http://lockerz.com/s/148243877
et d'autres photos (sa petite tombe ) Les artistes meurent trop tôt !
http://www.eng.fju.edu.tw/English_Liter ... photo.html
@nicolasirkis
nicola sirkis Kissing this girl http://lockerz.com/s/148243877
et d'autres photos (sa petite tombe ) Les artistes meurent trop tôt !
http://www.eng.fju.edu.tw/English_Liter ... photo.html
Modifié en dernier par Savourelerouge le 21 oct. 2011 08:59, modifié 1 fois.
Je veux te revoir
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
...
Modifié en dernier par *Norma* le 02 janv. 2012 11:40, modifié 2 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
- Savourelerouge
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Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
tant pis pour le temps, merci de nous faire partager tes mots
Je veux te revoir
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
ça me fait plaisir de partager, il y a beaucoup de gens très talentueux sur ce forum, je me sens tout petite à côté d'eux
merci
merci
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- Savourelerouge
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Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
(lesquels mais ...chut... ) MP please
Je veux te revoir
- Savourelerouge
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Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
J'adore tes commentaires sur ton twitter
Je veux te revoir
- Savourelerouge
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Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
[quote="Indo_sirkis_boy"]A l'image qui s'anime dans la lecture de cet écrit, mon regard s'est mouillé, puis, s'est enflammé, des étincelles, des petits bouts de vies, leurs fins surtout, ou l'éveil d'un espoir.
Emerveillé, touchant par ses mots, "Norma" et sa plume d'Ange, comme si l'un était l'âme de l'autre.
Il y a des gens, comme ça, qui ne sont que des plumes trempées dans leur coeur, ils le sont et le font merveilleusement. Tremblant serais-je après cette invitation dans un hier qui nous quitte jamais ; troublant, de l'émotion comme des tâches en couleurs sur des murs bien trop sombres, ton ombre. J'attends l'existence, en attendant je vis l'enfer.
Oui, l'espoir...
Tu repeinds la vie de ton empreinte angélique....
Pourquoi tu ne réécris plus içi, c'est magnifique comme Norma ?
Emerveillé, touchant par ses mots, "Norma" et sa plume d'Ange, comme si l'un était l'âme de l'autre.
Il y a des gens, comme ça, qui ne sont que des plumes trempées dans leur coeur, ils le sont et le font merveilleusement. Tremblant serais-je après cette invitation dans un hier qui nous quitte jamais ; troublant, de l'émotion comme des tâches en couleurs sur des murs bien trop sombres, ton ombre. J'attends l'existence, en attendant je vis l'enfer.
Oui, l'espoir...
Tu repeinds la vie de ton empreinte angélique....
Pourquoi tu ne réécris plus içi, c'est magnifique comme Norma ?
Je veux te revoir
Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
...
Modifié en dernier par *Norma* le 02 janv. 2012 11:40, modifié 3 fois.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
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Re: *Norma* inspirée par l'album et plus sur la guerre 14-18
Merci
voici mon blog pas extra mais histoire de diversifier mes modestes écrits http://lisenormanjean.blog4ever.com/blo ... 49611.html "dans tous les articles"
voici mon blog pas extra mais histoire de diversifier mes modestes écrits http://lisenormanjean.blog4ever.com/blo ... 49611.html "dans tous les articles"
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.