Quelques mots et leurs échos... ( inspirés d'Indochine )
- Indo_sirkis_boy
- Messages : 170
- Enregistré le : 01 déc. 2008 22:09
- Contact :
Quelques mots et leurs échos... ( inspirés d'Indochine )
De loin et d’ailleurs éclairez moi,
De votre présence sur ma terre,
Demain m’aura, encore à l’étroit,
Dans ce profond ciel sombre et sans air,
Couché sur mon ombre, le corps est noir,
Le cœur fût blessé, la mort l’endormi,
Voilà sa venue, l’éternel grand soir,
Mettant à jamais, ma vie à l’abri,
Je suis naît sans regret, hélas sans toi,
Sans voix, sans mots, sans chaleur ni âme,
Un lit autrefois, nous deux sous un toit,
Ravivant en moi, l’Amour d’une femme,
Brûlant l’étincelle, saigne ma mémoire,
Le reste de ce brave petit cœur,
N’est que visage au corps illusoire,
La pluie m’attend comme vos pleures,
De si près ou d’ailleurs, éclairez moi,
De votre amour, qu’il soit bienveillant,
Souvenez vous de moi, vos fleurs, ma croix,
Emporteront mon passé dans le vent.
Nono401
De votre présence sur ma terre,
Demain m’aura, encore à l’étroit,
Dans ce profond ciel sombre et sans air,
Couché sur mon ombre, le corps est noir,
Le cœur fût blessé, la mort l’endormi,
Voilà sa venue, l’éternel grand soir,
Mettant à jamais, ma vie à l’abri,
Je suis naît sans regret, hélas sans toi,
Sans voix, sans mots, sans chaleur ni âme,
Un lit autrefois, nous deux sous un toit,
Ravivant en moi, l’Amour d’une femme,
Brûlant l’étincelle, saigne ma mémoire,
Le reste de ce brave petit cœur,
N’est que visage au corps illusoire,
La pluie m’attend comme vos pleures,
De si près ou d’ailleurs, éclairez moi,
De votre amour, qu’il soit bienveillant,
Souvenez vous de moi, vos fleurs, ma croix,
Emporteront mon passé dans le vent.
Nono401
Modifié en dernier par Indo_sirkis_boy le 13 sept. 2009 15:55, modifié 2 fois.
Re: Le Grand Soir
Bon encore bravo , ça en deviens même énervant à force je plaisante !
Je trouve que ton texte est plus sombre, plus noir que les précédants , j'aime beaucoup .
Je trouve que ton texte est plus sombre, plus noir que les précédants , j'aime beaucoup .
Quand on n'a pas ce que l'on aime,
Il faut aimer ce qu'on n'a pas.
Il faut aimer ce qu'on n'a pas.
Re: Le Grand Soir
ce texte est magnifique, que des coups de coeur, que du plaisir à te lire tellement c'est bien fait, je reste admirative quand je vois comme les mots te viennent d'une façon si limpide et abondante. Chapeau et toujours au plaisir de te lire
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: Le Grand Soir
Tu vas nous faire un topic à chaque fois que tu écris un texte ?
₪ ø ||| ·o.
Some people believe in God, I believe in music. You know, some people pray as I just turn up the radio.
Some people believe in God, I believe in music. You know, some people pray as I just turn up the radio.
- Indo_sirkis_boy
- Messages : 170
- Enregistré le : 01 déc. 2008 22:09
- Contact :
Quelques mots et leurs échos...
La Descente Aux Enfers
Je suis descendue ce matin là,
Plus bas, sous mon matelas,
J’y ai trouvé mes deux poupées,
Que je cachais dans mon grenier,
Je suis parti dans mon jardin,
J’y ai vu pendre mon chagrin,
La pluie qui me recouvre,
Une nouvelle porte que j’entrouvre,
Mes parents dormaient encore,
Ils le devaient puisqu’ils sont morts,
Où sont passés ces deux enfants,
Je me souvenais de mes dix ans,
Qu’avais-je fais du dernier rêve,
Ce matin là, le vent se lève,
Il m’emportait ailleurs qu’ici,
Au vieux clocher d’un paradis,
Le temps de voir leur enfer,
Que j’approchais déjà la terre,
Qu’aurais-je fais dès lors, demain,
On me prenait alors la main,
J’ai suivi cette sombre silhouette,
Dans le passage des alouettes,
Je me retournais sur moi-même,
Mes belles poupées quand je vous sème,
C’est un peu ma vie qui s’étale,
Qui s’étiole, quand mon cœur s’emballe,
Je suis descendue ce matin là,
Sous l’étendue noire de mes draps,
J’y ai trouvé la clef d’un silence,
Troublée par le calvaire d’une enfance.
Bruno H
Je suis descendue ce matin là,
Plus bas, sous mon matelas,
J’y ai trouvé mes deux poupées,
Que je cachais dans mon grenier,
Je suis parti dans mon jardin,
J’y ai vu pendre mon chagrin,
La pluie qui me recouvre,
Une nouvelle porte que j’entrouvre,
Mes parents dormaient encore,
Ils le devaient puisqu’ils sont morts,
Où sont passés ces deux enfants,
Je me souvenais de mes dix ans,
Qu’avais-je fais du dernier rêve,
Ce matin là, le vent se lève,
Il m’emportait ailleurs qu’ici,
Au vieux clocher d’un paradis,
Le temps de voir leur enfer,
Que j’approchais déjà la terre,
Qu’aurais-je fais dès lors, demain,
On me prenait alors la main,
J’ai suivi cette sombre silhouette,
Dans le passage des alouettes,
Je me retournais sur moi-même,
Mes belles poupées quand je vous sème,
C’est un peu ma vie qui s’étale,
Qui s’étiole, quand mon cœur s’emballe,
Je suis descendue ce matin là,
Sous l’étendue noire de mes draps,
J’y ai trouvé la clef d’un silence,
Troublée par le calvaire d’une enfance.
Bruno H
Re: Quelques mots et leurs échos... ( inspirés d'Indochine )
c'est très beau l'enfance, les poupées, la nostalgie, on a pas envie de grandir, j'y retrouve les thèmes indochinois, bravo c'est un plaisir de te lire continue surtout d'enchanter par tes mots
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
- Indo_sirkis_boy
- Messages : 170
- Enregistré le : 01 déc. 2008 22:09
- Contact :
Re: Quelques mots et leurs échos... ( inspirés d'Indochine )
Alice & June, s'initient au secret...
Quand elle balance son corps,
Je lui délivre mon cœur,
Toi, caresse-moi encore,
En brûlant mes erreurs,
Sous le bleu de tes yeux,
Sous le rouge de ma peine,
Dans le ciel ténébreux,
Alice sera reine,
Joli sœur, jolie June,
Attache-moi au paradis,
Sur les étoiles ou la lune,
Emmène moi je te suis,
Tes mains sur mes joues,
Tes cheveux dans le vent,
Mes vêtements, en dessous,
Retirés bien avant,
Avant que tu m’apprennes,
A devenir comme toi,
De ma vie tu es reine,
En mon ciel embrasse-moi.
Bruno H. -- Le 13 Setpembre 2009
Quand elle balance son corps,
Je lui délivre mon cœur,
Toi, caresse-moi encore,
En brûlant mes erreurs,
Sous le bleu de tes yeux,
Sous le rouge de ma peine,
Dans le ciel ténébreux,
Alice sera reine,
Joli sœur, jolie June,
Attache-moi au paradis,
Sur les étoiles ou la lune,
Emmène moi je te suis,
Tes mains sur mes joues,
Tes cheveux dans le vent,
Mes vêtements, en dessous,
Retirés bien avant,
Avant que tu m’apprennes,
A devenir comme toi,
De ma vie tu es reine,
En mon ciel embrasse-moi.
Bruno H. -- Le 13 Setpembre 2009
Re: Quelques mots et leurs échos... ( inspirés d'Indochine )
j'aime beaucoup très joli
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
Re: Quelques mots et leurs échos... ( inspirés d'Indochine )
Bravo Bruno , ta plume me ravit encore , très jolie texte
Quand on n'a pas ce que l'on aime,
Il faut aimer ce qu'on n'a pas.
Il faut aimer ce qu'on n'a pas.
- Indo_sirkis_boy
- Messages : 170
- Enregistré le : 01 déc. 2008 22:09
- Contact :
Re: Quelques mots et leurs échos... ( inspirés d'Indochine )
Meurtre ou suicide
Fin de l’histoire, je broie du noir,
Je dois longer ce long couloir,
T’attendre, seul, au bord du vide,
Toucher le froid de mon suicide,
S’en aller si loin, ma vie sans toi,
Je tomberais encore plus bas,
Plus bas que toi, les mains liées,
Je me souviens avoir prié,
Pour ne plus te voir partir,
Je pleurais souvent, pensais au pire,
Passer par là, bannir l’ailleurs,
Je n’aurais pas su vivre sans ton cœur,
Et ne plus jamais croire en rien,
Quitter la vie, sans lendemain,
Une dernière pensée, à nos espoirs,
J’avançais, muet, le dernier soir,
On s’en allait, vieillis, morts, tous les deux,
Le temps de se revoir sur un adieu,
Les pieds usés dans l’exutoire,
Lavant mon corps dans ces eaux noires,
J’adorais respirer tes draps, mourir,
Sentir ton odeur, parfum ou désir,
Au bord du vide, sourd, j’attends,
Je saute, je meurs et je t’entends,
Crier à l’aide, ton désespoir,
Sortir du noir, fin de l’histoire…
Bruno H. - Le 18 Septembre 2009
Fin de l’histoire, je broie du noir,
Je dois longer ce long couloir,
T’attendre, seul, au bord du vide,
Toucher le froid de mon suicide,
S’en aller si loin, ma vie sans toi,
Je tomberais encore plus bas,
Plus bas que toi, les mains liées,
Je me souviens avoir prié,
Pour ne plus te voir partir,
Je pleurais souvent, pensais au pire,
Passer par là, bannir l’ailleurs,
Je n’aurais pas su vivre sans ton cœur,
Et ne plus jamais croire en rien,
Quitter la vie, sans lendemain,
Une dernière pensée, à nos espoirs,
J’avançais, muet, le dernier soir,
On s’en allait, vieillis, morts, tous les deux,
Le temps de se revoir sur un adieu,
Les pieds usés dans l’exutoire,
Lavant mon corps dans ces eaux noires,
J’adorais respirer tes draps, mourir,
Sentir ton odeur, parfum ou désir,
Au bord du vide, sourd, j’attends,
Je saute, je meurs et je t’entends,
Crier à l’aide, ton désespoir,
Sortir du noir, fin de l’histoire…
Bruno H. - Le 18 Septembre 2009
Re: Quelques mots et leurs échos... ( inspirés d'Indochine )
magnifique et tellement noir de désespoir je le trouve très émouvant très très triste et tes mots savent lui apporter une telle beauté
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
- Indo_sirkis_boy
- Messages : 170
- Enregistré le : 01 déc. 2008 22:09
- Contact :
Re: Quelques mots et leurs échos... ( inspirés d'Indochine )
Comme un réveil, comme un rêve à l’éveil, la lumière du jour, mes deux amours, ce sentiment qui caresse mes rideaux, amoureusement, la lueur du soir, des jours trop noirs, son éclat, le soleil, ma merveille, mes yeux qui restent fermés, je dors, je rêve, un rêve sans pareil.
Je dors, je pense, mes deux amours, comme le jour, sont arrivés, dans ma chambre, vous deux, mes anges, vous êtes revenus, votre beauté me ravie, je suis enchanté, comme le jour, le premier jour, nos retrouvailles, je m’envole, je m’enferme et m’isole ; mon âge, mon dieu, qu’ai-je fais tout ce temps, à quoi bon survivre, je vous aime, je suis ému, tant de plaisir à vous voir, en moi, chez nous, mes pensées se libèrent, me libèrent, ces matins là, la nuit, les autres nuits aussi.
J’ai des frissons, mon illusion, reste la passion, à la folie, je vous aime, que reste-t-il de nos hiers ? Mes mille prières. Mes souvenirs sont présents, je pense à vous bien souvent, mes deux amours, mes derniers jours, mes instants de vie, les seuls, mes nuits, à présent, j’ai froid, il manque une présence, un dernier souffle, j’étouffe, je suffoque, j’ai du mal à respirer, il pleut dehors, je m’entends pleurer, ces jours noirs, les miens, amoureusement vôtre.
A l’aube des lassitudes, mes dernières habitudes, le sang qui circule, je brûle, j’ai mon cœur qui pleure, je souris, je meurs, chaque instant me tue, vous, comme ma vie, toi, elle et moi, j’ai des brûlures au cœur, je nage sous l’eau, mes bulles d’oxygène, comme le reste de ma vie, celle d’hier, sans jamais refaire surface, j’ai le sang qui se glace. Aujourd’hui je meurs, je pleure, je crève, ce rêve, un cauchemar à mon réveil, lorsque mes yeux s’ouvrent, ce n'est pas le jour, j’ai peur de ce nouveau réveil, sans vous, je vous aime…
Je dors, je pense, mes deux amours, comme le jour, sont arrivés, dans ma chambre, vous deux, mes anges, vous êtes revenus, votre beauté me ravie, je suis enchanté, comme le jour, le premier jour, nos retrouvailles, je m’envole, je m’enferme et m’isole ; mon âge, mon dieu, qu’ai-je fais tout ce temps, à quoi bon survivre, je vous aime, je suis ému, tant de plaisir à vous voir, en moi, chez nous, mes pensées se libèrent, me libèrent, ces matins là, la nuit, les autres nuits aussi.
J’ai des frissons, mon illusion, reste la passion, à la folie, je vous aime, que reste-t-il de nos hiers ? Mes mille prières. Mes souvenirs sont présents, je pense à vous bien souvent, mes deux amours, mes derniers jours, mes instants de vie, les seuls, mes nuits, à présent, j’ai froid, il manque une présence, un dernier souffle, j’étouffe, je suffoque, j’ai du mal à respirer, il pleut dehors, je m’entends pleurer, ces jours noirs, les miens, amoureusement vôtre.
A l’aube des lassitudes, mes dernières habitudes, le sang qui circule, je brûle, j’ai mon cœur qui pleure, je souris, je meurs, chaque instant me tue, vous, comme ma vie, toi, elle et moi, j’ai des brûlures au cœur, je nage sous l’eau, mes bulles d’oxygène, comme le reste de ma vie, celle d’hier, sans jamais refaire surface, j’ai le sang qui se glace. Aujourd’hui je meurs, je pleure, je crève, ce rêve, un cauchemar à mon réveil, lorsque mes yeux s’ouvrent, ce n'est pas le jour, j’ai peur de ce nouveau réveil, sans vous, je vous aime…
Re: Quelques mots et leurs échos... ( inspirés d'Indochine )
une parenthèse dans ma journée qui fait du bien tellement c'est beau, j'parle pas de tristesse car même celle-ci est belle lorsque tu y poses tes mots, ton style ne cesse d'évoluer et toujours mieux quant on voit déjà la qualité au début ça laisse présager une sacrée suite , merci, c'est un plaisir de te lire mais ça tu le sais.
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.
- Indo_sirkis_boy
- Messages : 170
- Enregistré le : 01 déc. 2008 22:09
- Contact :
Re: Quelques mots et leurs échos... ( inspirés d'Indochine )
*Norma* a écrit : une parenthèse dans ma journée qui fait du bien tellement c'est beau, j'parle pas de tristesse car même celle-ci est belle lorsque tu y poses tes mots, ton style ne cesse d'évoluer et toujours mieux quant on voit déjà la qualité au début ça laisse présager une sacrée suite , merci, c'est un plaisir de te lire mais ça tu le sais.
Au plaisir de te ravir puce...
Que mes mots enchantent ton âme et apaisent les maux de ton coeur...
Merci beaucoup, je t'embrasse...
Nono
- Indo_sirkis_boy
- Messages : 170
- Enregistré le : 01 déc. 2008 22:09
- Contact :
Re: Quelques mots et leurs échos... ( inspirés d'Indochine )
Marcher dans le noir,
Dans l'ombre éternelle,
Petits corps désarmés,
Abatus, alarmés,
Longer le couloir,
Rejoindre le ciel,
Mordre la poussière,
Essouflés sous la mer,
Effleurer l'espoir,
Sombres querelles,
Brulées, allumées,
Les bois mouillés, humés,
Atteindre le troittoir,
Tombés pour Noël,
Nos âmes abimés,
Berceront la fumée,
Rejoindre l'isoloir,
S'embrasser, l'essentiel,
Sauter dans l'ether,
Souffler sous la terre,
Cachée dans le noir,
Mon ombre éternelle,
Flottante, cassée,
Un temps, rêvasser.
Dans l'ombre éternelle,
Petits corps désarmés,
Abatus, alarmés,
Longer le couloir,
Rejoindre le ciel,
Mordre la poussière,
Essouflés sous la mer,
Effleurer l'espoir,
Sombres querelles,
Brulées, allumées,
Les bois mouillés, humés,
Atteindre le troittoir,
Tombés pour Noël,
Nos âmes abimés,
Berceront la fumée,
Rejoindre l'isoloir,
S'embrasser, l'essentiel,
Sauter dans l'ether,
Souffler sous la terre,
Cachée dans le noir,
Mon ombre éternelle,
Flottante, cassée,
Un temps, rêvasser.
Re: Quelques mots et leurs échos... ( inspirés d'Indochine )
j'aime beaucoup tes mots, tes images, ta façon de faire vivre tes phrases en rythme, bravo toujours pour moi un plaisir de te lire ça manquait
tout ça ne restera qu'un stade et une question de fierté, le jamais ne vaut que la pensée d'en finir avec les beaux moments, pour une personne qui sait voir sans faire croire.